La réforme de l'hopital évoquée à Cap Lorient.

 Vendredi 28 mai Quéven accueillait le conseil de Cap Lorient. Un ordre du jour léger, centré sur la validation d'information financière déjà connue et sur la mise en marche d'un processus de rapprochement des billeteri de la CTRL et des trains régionnaux.

Un point d'apparence anodine a attiré notre vigilence: la désignation de représentants de Cap Lorient, les maires de Lanester et Ploemeur, au nouveau conseil de surveillance du CHBS. Bonne nouvelle pour ces communes, mais conséquences d'une loin qui éloigne les élus des vrais lieux de décisions à l'hopital, comme l'a rappellé Yann Syz, élu UDB, en ces termes:

C’est une bonne nouvelle de voir qu’en plus de Lorient et Hennebont, Ploëmeur et Lanester seront également associées à la vie de l’hôpital.

Mais il faut rappeler que cela se fait dans un contexte de recentralisation inouï des politiques de santé. On le sait au niveau de la région avec la création d’ARS hors sol.

C’est vrai aussi au niveau de l’hôpital public de référence du territoire sanitaire. Là où les élus participaient aux travaux du C.A., ils ne siègeront plus que dans un conseil de surveillance aux pouvoirs limités.

Les élus locaux sont donc en réalité éloignés des décisions d’aménagement et d’équipement de santé par le gouvernement U.M.P.

Lors des manifestations de Carhaix, on a dit aux élus « stop, cessez de défiler avec vos écharpes tricolores ou gwenn hadu ; construisez un projet avec nous ». Mais les mêmes éloignent de fait les élus des lieux de décisions, cherchez l’erreur !

Le tout est accompagné d’une culture du résultat, là où l’hôpital devrait plutôt voir ses missions élargies vers une politique de prévention qui s’évalue à long terme. Prévenir vaut mieux que guérir, voilà un adage que l’état ignore, préférant concentrer plus pour soigner moins.

                   Yann SYZ.